Les adénopathies médiastinales dominent la pathologie médiastinales par leur fréquence et les difficultés du diagnostic étiologique.
Nous avons mené une étude rétrospective portant sur 108 cas allant du janvier 2017 à août 2020.
La moyenne d’âge était 50 ans (16 ans à 70 ans). Une prédominance masculine. Le tabagisme a été retrouvé chez 55,55 % des patients. Un contage tuberculeux récent dans 10 % des cas. Le tableau clinique était dominé par la dyspnée dans les deux tiers des cas, suivi des douleurs thoraciques chez la moitié des patients. Des adénopathies périphériques ont été objectivées dans 40 % des cas. L’état général altéré dans 22 %. La tomodensitométrie thoracique a retrouvé des adénopathies médiastinales nécrosées dans 19,8 % des cas, associées à d’autres anomalies radiologiques notamment une PID dans 8,7 %, des nodules pulmonaires dans 23 %. L’origine tuberculeuse était prédominante chez 43,51 % des patients, lymphomateuse dans 19,5 %, sarcoïdienne dans 19 % des cas, métastatique dans 14 % des cas.
On constate de cette étude que les étiologies des adénopathies médiastinales sont variables mais reste dominées par la tuberculose dans notre contexte malgré la stratégie de lutte antituberculeuse.
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Publié par Elsevier Masson SAS.